dimanche 20 juillet 2008

Invitation à Monsieur Jean Ziegler

Bonjour Monsieur Ziegler,

Je vous ai déjà écrit une lettre par courrier conventionnel en plus de quelques e-mails, comme vous m'y aviez invité au téléphone, mais je ne sais pas si elle vous est parvenue. Et comme l'activité que je vous y proposais pourrait rejoindre des milliers d'étudiants québécois, et ce sans aucun frais, je vous envoie ce nouveau mail pour m'assurer d'avoir fait tout ce que je pouvais pour que l'événement ait des chances de se produire.

J’aimerais par la présente vous demander si vous seriez disposé à permettre aux étudiants de mon collège, et éventuellement à tous les collégiens du Québec, de voir l’une de vos futures conférences par vidéoconférence.

Nous célèbrerons dans quelques mois les Journées Québécoises de la Solidarité Internationale du 8 au 18 novembre 2008. J’aimerais vérifier si vous prévoyez faire une conférence où que ce soit dans le monde avant ou pendant cette période, et s’il vous serait possible de nous permettre d’écouter cette conférence à distance. Nous pourrions utiliser Youtube, Skype ou MSN Messenger, et nos étudiants pourraient prendre connaissance de la terrible crise alimentaire qui secoue la planète en ce moment, et qui était prévisible… Ce serait un véritable cadeau pour nos étudiants de pouvoir vous entendre en direct sur ce sujet, au mépris de la distance.

En fait, la manière la plus simple par laquelle nous pourrions atteindre notre objectif, serait d'enregistrer une conférence d'environ 45 minutes sur les causes, l'ampleur et les remèdes à la crise alimentaire. Vous pourriez prononcer au début de cette vidéo des salutations particulières aux étudiants du Québec, qui célébreront les Journées Québécoises de la Solidatité Internationnale du 8 au 18 novembre 2008 sur le thème de la souveraineté alimentaire. Plus vite cette vidéo sera sur Internet, plus vite je pourrai prendre contact avec des collègues de tous les collèges du Québec, de manière à ce que des dizaines de milliers d'étudiants puissent être amenés à en prendre connaissance. Ils prendraient certainement la peine d'écouter un message qui leur serait adressé directement.

Je serai très heureux de recevoir un signe de votre part, quelle qu'en soit la nature.

Au plaisir de travailler ensemble à l’éveil de ceux qui hériteront de ces défis.

François Privé
Professeur de philosophie

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