jeudi 31 juillet 2008

Un projet pour notre nation: aidons à reboiser la planète!

D’un océan à l’autre, au milieu de la Grande Muraille Verte de l’Afrique,
Construisons un Grand Sentier de la Paix

L’Afrique s’est éveillée, et elle s’apprête à se tenir debout, toute ensemble, pour bloquer et pour faire reculer le très grand désert du Sahara en construisant la Grande Muraille Verte. (Lisez un peu et vous verrez : http://news.google.ca/news?sourceid=navclient&ie=UTF-8&rlz=1T4RNWN_enCA270CA270&q=grande%20muraille%20verte&um=1&sa=N&tab=wn )

Tous nos enfants bénéficieront de ce travail titanesque que l’Afrique exsangue s’apprête à consentir. Nos enfants visiteront, et devront une part de leur propre survie à ces forêts que les Africains s’apprêtent à planter. Nous devons sauver notre honneur devant les générations futures en contribuant fortement pour aider leurs efforts.

Voici ce que je propose. Construisons un Grand Sentier de la Paix, pour nos enfants, tous les enfants du monde, et pour la terre.

Construisons, au sud du Sahara, tout le long de la grande muraille verte, un Grand Sentier de la Paix, constitué de 350 auberges installées à tous les 20 km de manière à ce qu’un adulte à pied ou un enfant à vélo puisse traverser l’Afrique. Et demandons à tous ceux qui y seront hébergés de planter des arbres et des jardins, de les entretenir, de les arroser, et de récolter intelligemment leurs fruits. Accueillons des gens de tous les pays dans ces auberges. Et qu’ils travaillent ensemble à agrandir et multiplier ces auberges et les forêts qui les entourent. Que ces auberges soient dotées de sources d’énergie renouvelable et que cette énergie soit mise à la disposition des reboiseurs qui s’installeront à proximité. Que des fours solaires soient distribués partout autour de ces auberges, de manière à ce que le déboisement pour charbonnage cesse. Que l’on plante assez de Moringa pour assurer la survie confortable de tous ceux qui vivent aux alentours, et que l’on réimplante ensuite la plus grande biodiversité possible partout où les forêts de Moringa auront assuré la survie durable des gens.

La Nation Québécoise, comme toutes les autres nations du Canada et d’ailleurs, pourrait jouer un rôle important dans la construction de ces 350 Auberges des Reboiseurs. Et toutes les autres nations pourraient aussi contribuer à ce sentier de la paix. Et dès que nous le pourrons, implantons le double d’auberges, de manière à ce que même un petit enfant en vélo, ou une personne âgée en vélo assisté, puisse traverser sans encombre les dix kilomètres qui les sépareront.

Et que le long de ce sentier de la paix, un jeune d'ici puisse rencontrer des jeunes de partout sur la planète en train de reboiser ensemble. Autour de chaque auberge, établissons un réseau de familles amies qui hébergeront à prix modique les jeunes qui ne trouveront pas de place libre dans l’auberge. Et offrons aussi des vélos libre service le long du sentier, patrouillé régulièrement par des bénévoles en vélos solaires dotés de Lifelog, enregistrant en temps réel chacune de leurs rencontres.

Et que chacune de ces auberges soit dotée d’Internet, de quelques ordinateurs avec Webcam, et d’un grand écran extérieur de manière à ce que toute la planète puisse communiquer avec les reboiseurs, et que les populations locales puissent voir la culture de la planète.

Et que tous puissent profiter de tous les grillots, de tous les chanteurs et poètes, écoutant les échos de tous ces jeunes musiciens des populations très anciennes de l’Afrique et de partout.

Et tant qu'à faire, pourquoi ne pourrions-nous pas étendre ce Grand Sentier de la Paix dans les pays qui ont aussi besoin de reboisement, comme Haïti ou l'Afghanistan. Ce serait bien de savoir qu'il y a des Québécois qui reboisent dans tous ces pays...

Voilà un projet qui pourrait nous placer en belle position aux yeux de nos enfants lorsqu’ils repenseront à l’époque de l’apparition de la Grande Muraille Verte. Nous aurons fait de cette muraille un sentier de marche, un chantier où rencontrer les jeunes de partout, une piste pour partager les rêves, les efforts et les fêtes qui jalonneront les années que nous devrons investir dans la réparation des forêts de notre monde.

François Privé
Professeur de philosophie

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