mercredi 16 juillet 2008

L'une des prises de conscience qui vient: la planète va mal et nous aurons du travail.

D’ici moins de sept ans, nous aurons vu à l’échelle de la planète des catastrophes telles que nous ne pourrons plus du tout douter de la réalité du problème de l’effet de serre et de la disparition de la diversité de la vie sur terre.

Les pôles auront probablement fondu en bonne partie, les feux auront dévasté des étendues immenses de forêts, les sécheresses auront désertifié des pans entiers de presque tous les continents, les océans auront rejeté les hydrates de gaz et le méthane qu’ils emprisonnent, et plusieurs régions de permafrost aussi. Les océans seront en piteux état, les zones mortes s’y multiplieront, et le ridicule tragique de la great pacific garbage patch aura éclaté au grand jour. Nous verrons clairement que les océans devront être nettoyés pendant des siècles. Plusieurs régions des continents aussi. Ça, c’est la partie de plus en plus certaine.

Chose certaine, un jour, nous verrons clairement ce que nous avons fait. Tôt ou tard nous retrousserons nos manches pour livrer un monde meilleur à nos enfants. Et nous le ferons dans le plaisir le plus complet car toute l’énergie que nous y mettrons sera l’occasion de rencontrer des gens fantastiques vivant partout sur la planète et de s’en faire des amis sincères partageant un même dévouement.

Ce qui n’est pas certain, c’est le rôle que nous jouerons, le rôle que chacun de nous jouera dans le monde qui se construira après cette prise de conscience, et la responsabilité qui nous sera impartie, à chacun d’entre nous, dans cette même prise de conscience collective.

Qu’aurons-nous offert à la conscience de cette planète, et quels outils serons-nous pour elle?

Et que diront de nous nos petits enfants? Voilà ce qui reste à voir.

François Privé

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